L’atelier
de consultations régionales sur le programme de transformation agricole de
l’Afrique appartient déjà au passé. En effet, au cours de ces travaux organisés
sous les auspices de la Banque africaine de développement (BAD) et qui ont
connu la présence des participants venus de la Rd Congo, du Cameroun, du Tchad,
de la République du Congo, etc., les échanges ont mis en avant plusieurs
préoccupations qui seront prises en compte dans la finalisation des travaux de
la stratégie pour la transformation de l’agriculture africaine.
C’est
M. Emile Mota, Ministre
de
l’Agriculture, pêche et élevage qui a ouvert cet atelier dans un hôtel de la
capitale. Et ce, en présence de son collègue du Développement rural, du
Représentant Résident de la Banque africaine de développement à
Kinshasa (Mr Sylvain Maliko)
et
du Directeur du département Agriculture et agro-industrie de la BAD
(Dr Chiji
Ojukwu).
Comme
l’on peut le constater, cet atelier se tient au moment où l’Afrique fait face à
des nombreuses difficultés à nourrir sa population.
Il sied de rappeler que le président de la Banque africaine de développement (BAD), M. Akinwumi Adesima, a défini cinq priorités qui guideront son action au cours de son mandat à la tête de cette institution.
Il
s’agit de l’énergie et
l’éclairage
de l’Afrique;
de l’agriculture et de la
sécurité alimentaire;
de l’intégration régionale; de l’industrialisation et
de
l’amélioration des
conditions de vie des populations africaines.
C’est
dans
ce cadre, à en croire M. Sylvain Maliko,
Représentant résident de la
BAD a
souligné que diverses initiatives concluantes dans le secteur agricole ont
cours
sur le continent et il devient urgent de s’assurer de leur efficacité.
Et
afin de donner corps à cette démarche, la Banque a lancé une série de
consultations dont la première fut la conférence ministérielle de haut niveau
intitulée « Nourrir l’Afrique – Un plan d’action pour la transformation de
l’agriculture africaine, d’octobre 2015 à Dakar, au Sénégal. Le but principal
était de dégager un plan d’actions qui orienterait les programmes destinés à
éradiquer l’insécurité alimentaire, l’extrême pauvreté, la malnutrition en
Afrique et de créer sur le continent le maximum de valeurs ajoutées ».
C’est
au
regard de tout ce qui précède, qu’il a, lors de son discours de clôture,
indiqué que les échanges ont mis en avant plusieurs préoccupations qui seront
prises en compte dans la finalisation des travaux de la stratégie de
transformation de l’agriculture.
Il
s’agit
de la cohérence à assurer entre la stratégie de transformation de l’agriculture
et les stratégies existantes aux plans continental et national ; la
nécessité de prendre en compte les spécificités des pays ;
la
nécessité de mettre en place un mécanisme de financement approprié ciblant
toute la chaine de valeur agricole ; la classification du rôle du secteur
public, entant qu’acteur essentiel de la transformation agricole ; le
renforcement de la sécurité alimentaire, et
nutritionnelle dans la nouvelle stratégie et l’importance d’une bonne
coordination des actions vu
la multiplicité des parties prenantes, pour assurer une bonne mise en œuvre de
la stratégie, tant aux plans national, régional que continental.
En
ce
qui concerne particulièrement la Rd Congo, la BAD est déjà engagée aux côtés du
Gouvernement pour l’accompagner dans ses efforts de transformation de
l’agriculture à travers le financement des études de faisabilité des parcs
agro-industriels et la préparation d’un programme
ciblant l’emploi des jeunes dans l’agriculture (Agripreneurs) et
l’agro-industrie.
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